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[1]cf. Asdrad Torres et Herbert I. Schiller, "les empires multimédias en quête de nouveaux marchés", "LMD", mars 1994.
[2]Ce réseau permet d'établir des communications téléphoniques ou visiophonique, d'échanger des données entre ordinateurs, de transmettre des photographies ou d'envoyer des télécopies à très grande vitesse.
[3]Hughes Communication International lance DirectTv qui proposera 300 chaînes de télévision en réception directe depuis deux satellites, soit près de dix fois plus de programmes qu'un satellite conventionnel. La technologie de Thomson a également été choisie par Sony qui fabriquera des décodeurs sous licence.
[4]Malgré l'hostilité déclarée des opérateurs téléphonique européens, un projet unissant onze compagnie de chemin de fer européen sous la houlette de l'opérateur régional américain Nymex est plus que jamais d'actualité. Le régime des infrastructures européennes devrait être réglé par un livre vert publié à la fin de cette année. Un rapport rédigé à la demande de Gérard Longuet par Bruno Lasserre, directeur général des Postes et Télécommunication, préconise qu'en France, les réseaux de la SNCF, d'EDF et des sociétés d'autoroutes (au total plusieurs milliers de kilomètres de câbles à fibre optique) soient ouverts aux opérateurs privés.
[5]En février 1994, le premier ministre chargeait Gérard Théry d'une mission sur les autoroutes électroniques alors qu'un deuxième projet de loi sur la communication était prévu de longue date.
[6]Le gouvernement allemand a d'ores et déjà prévu de mettre 25% de Deutsche Telekom, deuxième opérateur mondial, sur le marché en 1996.
[7]Le projet a été retardé sous la pression des salariés de l'opérateur national. Mais la filialisation des activités sur les marchés à forte croissance se poursuit : communications mobiles, multimédia, etc.
[8] Chiffre d'affaire 1993 (source France Telecom)
[9]Il s'agit bien évidemment d'une approximation rapide mais elle se situe au delà de la réalité. D'une part tout le chiffre d'affaire ne correspond pas à des salaires. D'autre part, la télématique n'évoluant dans l'économie informelle, il faudrait diminuer le revenu par tête d'une partie des charges sociales pour que la comparaison soit équilibrée.
[10]"Road to ruin ?", The Economist, 8 janvier 1994, p.64 et également, "Multimedia's yellow brick road", The Economist 4 décembre 93 pp. 67-68.
[11]"Look, no wires", The Economist, 27 novembre 1993.
[12]"L'évolution du métier des opérateurs télécoms," Dominique Ciupa, Télécoms n°ree;98.
[13]"Cooperation and compromise are key to realizing ATM's promise", Howard Salwen, IEEE Spectrum, janvier 1994.
[14]"Dark fiber will transform telecommunications", Peter Cochrane, IEEE Spectrum, janvier 1994. P. Cochrane dirige le département de recherche en technologies de base aux British Telecom Laboratories.
[15]Time Warner (premier groupe mondial multimédia et deuxième câblo-opérateur américain) annonçait en mars 1994 le report de six mois d'une expérience pilote de télévision interactive qu'il devait mener avec le constructeur informatique Silicon Graphics. L'expérience devrait porter, à terme, sur 4000 foyer de la ville d'Orlando (Floride).
[16]Selon des chiffres révélés par une étude de France Telecom, une expérience de télévision à la carte (baptisée Viewer Controled Television) menée conjointement par TCI (premier câblo-opérateur américain), AT&T (premier opérateur téléphonique américain) et US West (une compagnie régionale de téléphone) montrerait l'extrême fragilité commerciale du paiement à la consommation. Premier incriminé : le taux d'achat mensuel qui plafonne à 2,5 quel que soit le nombre de programmes proposés.
[17]Interview de Gérard Moine, Revue interne de France Telecom, n°64 - février 1993.
[18]En effet, aussi bien au Japon, qu'aux États-Unis, les processus de privatisation-déréglementation sont restés dans le cadre national. De ce fait, les opérateurs américains ont tout loisir de concurrencer les européens sur leur marchés domestiques tout en les sollicitant dans le cadre d'alliances inter-régionales.
[19]Cette préservation du marché intérieur va très loin. En juin 1993, BT et MCI ont scellé une alliance stratégique. Aux termes ce celle-ci, le britannique BT est entré à hauteur de 20% dans le capital du deuxième opérateur longue distance américain (17% du marché, présent dans 27 pays). Mais MCI a également exigé que les filiales américaines de BT lui soient cédées... De plus, cette alliance n'a pu déboucher que parce que les autorités britaniques ont plier sous les exigences américaines d'octroi de licences d'exploitation aux compagnies américaines qui en ont fait la demande, sous leur propre banière.
[20]La Tribune Desfossés, 17 mais 1994.
[21]La Tribune Desfossés, 5 avril 1994.
Page réalisée par Asdrad TORRES
Dernière mise à jour : Jeu 13 juil 2000